PARAZA
toute une histoire
AU NEOLITHIQUE FINAL Il y a 50 ans, on trouve les premières traces d’occupation à la Bouscade avec 2 stations néolithiques : la station du Vialorou avec des silex mais surtout en 1972 à la Bouscade avec 2 foyers charbonneux et du torchi brunâtre ; 305 pièces léthique sont trouvées – lamelles, flèches, lames, perçoirs, grattoirs percuteurs et quelques céramiques…Mais il n’y a pas de gisement de silex sur Paraza, ni de production de céramiques bleu-gris, uniques sur Paraza. Tout ceci vient d’ailleurs….Paraza est un espace d’échange pour ses habitants qui sont éleveurs et cultivateurs, installés vers le Réganil, cultivant sur la plaine autour du Répudre. Lors d’un forage à la Bouscade en 1936, on retrouve une hâche datant de 2350 av notre ère ; c’est la « Hâche de Paraza » qui est actuellement au musée de Narbonne. |
DU VIE AU II EME SIECLE AV JC : Période où plusieurs peuples apparaissent dont les Elesyces qui s’installèrent dans le Narbonnais. Ils sont en habitat groupé, sur l’oppidum de Paraza certainement mais aussi dans la plaine de l’Aude ( appelé Atax) qui devient à cette époque une voie de communication essentielle avec commerce, peuplement important mais aussi culture des céréales sur les rives fertiles. |
DES CELTES AUX ROMAINS Au Réganil, un vase datant de – 120, -118 av JC est retrouvé ; c’est un vase Celte dont l’origine est de Roanne ou Lyon, ce qui prouve un commerce entre les Celtes de Paraza et les Celtes de la région lyonnaise. C’est pendant cette période que la romanisation de Narbonne se fait. Le Minervois est convoité car il y a un réseau hydraulique important et devient un territoire rural et agricole. 2 zones sont cultivées sur Paraza : la plaine de l’Aude avec son oppidum de Paraza qui regarde vers le sud et l’autre zone : le Réganil autour du Répudre. C’est la première fois qu’apparait le nom de Paza(s)za – nom d’un vétéran romain à qui on donne ce territoire à cultiver. L’autre oppidum, le Viala , domine tout à 360°. C’est , de par sa position, un castrum fortifié qui peut contrôler toutes les voies. On retrouve un habitat autour du Réganil, un autre à la Bouscade et au Vialarou. Fin de cette période romaine On découvre un vase à col haut, une urne funéraire ; « Le Vase de Paraza » datant de 200 à 500 ans après JC qui marque la présence de chrétiens . Puis vient l’extension des Wisigoths marquant la fin de cette période romaine. |
Les 2 seigneuries
PARAZA A l’emplacement de l’église actuelle se tenait un château ou plus précisément une tour carré qui symbolise que le château n’est pas une habitation principale ; les pierres de ce château ,au 16ème siècle, vont servir à construire l’église. Ce château est construit sur un éperon rocheux : d’un côté c’est le Cambal, un fossé et de l’autre un fossé naturel : c’est seulement en 1948 que la place Neuve a été bâtie Le château appartient à la famille De Niort de Sault qui est une famille cathare. Gérault de Niort en 1213 se bat contre le roi de France , se maire avec la fille du roi d’Aragon et devient hérétique. Il se remet à St Louis en 1240 et en 1246 le roi rend le château de Paraza à Geraud de Nirot En 1249 : bulle d’Innocent IV, place Paraza sous sa protection, en 1256 le château est rasé à la mort de Géraud. Au XI ème on voit signaler Notre Dame de Clottes, la chapelle se trouvant sur le tracé de l’actuel Canal du Midi Au 14ème la seigneurie continue mais dans une Maison forte à l’emplacement de l’ancien café rue de la Fontaine Fraiche. Les seigneurs vont y habiter ; le café de Paraza était la salle des gardes, l’ancienne poste puis épicerie constituaient la Maison Forte. |
LE VIALA 11è et 13è on est dans une seigneurie ecclésiale dépendant de l’Abbaye de St Paul/ en 1203 -1256 appartient à la famille de Niort 1256-1789, devient une Baronnie Royale VIVRE AU QUOTIDIEN AU MOYEN AGE 13è /14è Paraza possède 28 feux/ environ 140 h ; Le Viala en a 49 / environ 245 h S’il n’y avait pas eu la peste et la guerre, Paraza ne serait pas une commune ; ce serait le Viala Il y avait 2 types de paysans : les vilains / travaillent pour les autres et les alleutiers, paysans libres. C’est principalement une pratique agraire qui se fait sur Paraza ; il y a une longue période de défrichement des bois pour devenir des terrains cultivables : on trouve des tenures et des alleu (les clauses), des terres libres de tout seigneur.
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COMMUNAUTE D’HABITANTS
Réunion de la communauté au cimetière
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